Du lundi 19 au mardi 20 février, Abidjan reçoit un atelier régional sur le transfert et le financement des risques liés aux catastrophes naturelles. Organisée par la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (African Risk Capacity, ARC), cette session de deux jours réunit plusieurs experts de l’espace CEDEAO.
Au cours de la session, les experts statueront aussi sur les modalités pour gérer les chocs climatiques en tenant compte du budget, des expériences passées. Ainsi que des meilleures pratiques en la matière, au niveau de la CEDEAO.
L’ARC procédera également au transfert du risque climatique mutualisé des pays membres sur le marché international, dans un principe de solidarité panafricaine.
Selon le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, « en plus des problèmes sécuritaires auxquels le monde fait face, les problèmes liés au réchauffement climatique sont de plus en plus récurrents, notamment en Afrique en général et en Afrique de l’Ouest en particulier. ».
« Ces problèmes climatiques ont un impact non négligeable sur les économies et sur la sécurité alimentaire du continent et de la sous région », a-t-il relevé.
Pour M Assahoré, superviseur national de l’ARC, la mutuelle panafricaine de gestion des risques constitue une solution africaine aux conséquences des événements climatiques extrêmes.
« Cet atelier vient donc à point nommé dans la mesure où il offre l’opportunité aux experts de réfléchir sur les outils de financement de ces catastrophes en Afrique de l’ouest et de définir des perspectives claires sur les modalités d’assurance souveraine dans le contexte sous régional », a-t-il souligné.
Pour rappel, l’ARC a été créée le 16 juillet 2012 par les ministres des Finances de l’Union Africaine. Elle a pour objectif principal de mutualiser les risques liés au changement climatique, en vue de répondre efficacement aux impacts des événements climatiques extrêmes et des catastrophes naturelles.
Avec AIP