Finance Islamique : Le Maroc va émettre ses premiers sukuk de l'année en juillet

Dix-huit mois après le lancement effectif de la finance islamique au Maroc, le pays émettra  en juillet prochain des « sukuk » , obligations sur le marché islamique, pour l'année 2018 . L’information a été donnée par  Hicham Talby, directeur du secteur des finances au département du Trésor du Ministère marocain des finances .

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finance islamique. credit:saphirnews

 » Cette opération est une très bonne nouvelle pour notre secteur. Ça nous permettra de compléter l’écosystème de la finance participative au Maroc”  se réjouit un responsable d’une banque islamique marocaine. Elle offrira « aux établissements bancaires un marché pour le placement et pour le refinancement  » a t il ajouté.
D’après  Mohamed Boussaid,  ministre des Finances Marocain , Le pays émettra environ un milliard de dirhams .  Le montant exact est encore en cours de définition au ministère des Finances.  « Nous sommes en train de le recadrer par rapport à nos besoins », indique le ministre. Si aucun chiffre n’a été divulgué pour le montant des émissions, le Maroc espère réaliser une bonne affaire dans un marché montant.
Le cadre juridique pour ce type d’émission est déjà défini depuis le mois d’avril. Mais les autorités espèrent une vraie impulsion  du marché obligataire pour l’année 2019.
Le ministère des Finances a bénéficié de l’assistance technique de la Banque islamique de développement pour cette première opération dont le principal intérêt sera de soutenir l’activité des banques participatives. Maghreb Titrisation sera la société gestionnaire du Sukuk.
Par ailleurs, le ministère compte mettre en place un fonds de sukuk souverain, Selon Hicham Talby.  Il s’attend à ce que  » les émissions libellées en dirham deviennent plus routinières à moyen terme  »
Pour rappel,  la finance islamique est perçue comme un moyen de renforcer la liquidité du marché financier marocain, d’attirer les investisseurs étrangers et d’apporter des solutions alternatives pour le financement de projets portés aussi bien par l’Etat que par le secteur privé. L’an dernier le marché des obligations islamiques a généré 55,7 milliards de dollars.
Meliane Nomel

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