Au total, en Zone UMOA il y’ a 29 groupes bancaires installés. Ils possèdent donc dans l’ensemble 106 établissements sur un total de 143 banques dont 128 banques et 29 établissements financiers à caractère bancaire qui sont établies dans la zone fin 2018.
Sur ces 29 groupes bancaires, 33% de ces groupes sont basés dans la zone umoa. 30% viennent du magreb,15 % de l’union Européenne, 3,8 % d’autres pays de la CEDEAO, 2 % dans la zone CEMAC, et 0,2 % de la Communauté
En terme D’impact économique, seulement 12 détiennent une part du marché supérieure à 2%.
Ecobank se retrouve donc en tête de liste de ces 12 avec 13,2% des actifs et 8 établissements financiers dans l’uemoa. Société Générale lui emboite le pas avec 10,1 % de part de marché pour 5 nombres d’établissements. La troisième place revient à la bank of Africa qui détient 9,6 % de part pour 7 établissements, tandis que le Marocain Atlantic business International occupe la 4ème place avec .9,3% et 9 établissements.
Le marocain attijariwafa a ravi la 5ème place avec 7,5 % de part de marché banquier Africain et 9 établissements.
L’Ivoirien Nsia Banque à la 6ème place avec 5 établissements et 5,3% de part de marché. Le Burkinabé Coris bank International vient juste après lui avec 6 établissements et 5% de part.
La 8è place revient au Togolais Oragroup qui détient 4 ,8 % de part de marché et 8 établissements dans l’UEMOA. Le français PNB PARIBAS se retrouve à la 9ème place avec 4 établissements et 4% de part de marché.
La 10 ème place est attribuée au Nigerian United Bank of Africa qui s’en sort avec 4 établissements et 3,6 % de part de marché dans l’umoa. Le malien Banque de Développement du Mali( BDM) est à a 11ème place avec 2,9 % de part pour 4 établissements. Enfin la 12ème place est attribuée à la banque libyenne, Banque Sahelo- Saharienne pour l’Industrie et le Commerce.
Petite remarque, les Marocains dominent le marché bancaire Africain.
Pour rappel, La Commission Bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été créée par une convention signée par les Ministres des Finances des Etats membres de l’UMOA le 24 avril 1990 à Ouagadougou. Son but est de « contribuer à assurer une surveillance uniforme et plus efficace de l’activité bancaire et une intégration de l’espace bancaire dans l’union.
Meliane nomel
