Avec un décaissement de 75 millions d’euros, l’Africa Finance Corporation relance un chantier stratégique pour sortir des régions entières de l’enclavement. Objectif : relier, désenclaver, transformer.
L’Angola trace la route de son développement… à
coup de ponts. Grâce à un financement de 75 millions d’euros octroyé par l’Africa
Finance Corporation (AFC), le pays enclenche une nouvelle phase de son Plan
national de développement 2023-2027. En ligne de mire : la construction de 186
ponts prioritaires et la réhabilitation d’infrastructures routières vitales
pour son économie intérieure.
Ce projet, d’un coût global de 381,5 millions
d’euros, vise à corriger l’une des failles historiques de l’économie angolaise
: l’enclavement logistique. En réduisant les coûts de transport et en
améliorant l’accès aux marchés pour les producteurs agricoles, le gouvernement
ambitionne de connecter les zones rurales aux centres urbains et de créer près
de 900 emplois directs.
« Nous sommes fiers de soutenir cet
investissement catalyseur qui permettra de relier les régions mal desservies,
de renforcer le commerce régional et d’améliorer la qualité de vie de millions
d’Angolais », a déclaré Samaila Zubairu, PDG de l’AFC.
Un montage financier sur mesure
Ce financement ne tombe pas du ciel : il
s’inscrit dans un montage structuré et complexe, piloté par l’AFC.
L’institution panafricaine, en plus de jouer le rôle d’arrangeur principal,
s’est entourée de partenaires de poids :
Ce dispositif reflète une nouvelle tendance dans
le financement des infrastructures africaines : des montages hybrides mêlant
financement commercial, garanties d’agences de crédit à l’exportation et
exécution par des entreprises privées aux expertises ciblées.
Plus qu’un chantier national, un levier régional
Derrière les ponts, c’est une vision géopolitique
qui se dessine. En renforçant les corridors commerciaux et en améliorant la connectivité
transfrontalière, ce programme sert aussi les ambitions d’intégration régionale
de l’Afrique australe et centrale. Il doit notamment faciliter les flux de
marchandises entre l’Angola et ses voisins tels que la RDC, la Namibie ou
encore la Zambie.
À l’heure où le continent africain cherche à
donner corps à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), ces
projets structurants sont essentiels.
« Ce décaissement démontre la capacité unique de
l’AFC à structurer et financer des projets d’infrastructures à fort impact qui
répondent aux priorités nationales essentielles et accélèrent la transformation
économique », souligne M. Zubairu.
L’infrastructure, colonne vertébrale de
l’économie
Depuis sa création en 2007, l’AFC s’est imposée
comme un acteur incontournable du financement des infrastructures africaines.
Avec 45 pays membres et plus de 15 milliards de dollars investis dans 36 pays,
l’institution multiplie les projets dans les secteurs de l’énergie, des
transports, des télécoms et de l’industrie.
L’initiative angolaise confirme une vérité
économique souvent répétée mais rarement appliquée : pas de développement
inclusif sans infrastructures solides.
En clair
Angola mise sur les ponts pour combler ses
fractures territoriales. Une stratégie de développement par la route, et
surtout par la vision.
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