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  • 03/11/2025

Infrastructures et climat : 60 millions de dollars pour sécuriser les deux grandes villes du Congo

La Banque mondiale a approuvé un financement de 60 millions de dollars pour renforcer la résilience urbaine en République du Congo, ciblant principalement Brazzaville et Pointe-Noire. L’objectif : réduire les risques d’érosion et d’inondations tout en améliorant l’accès à des infrastructures durables et résilientes au climat.

 

Le projet adopte une approche multisectorielle, combinant infrastructures urbaines, équipements publics et renforcement des institutions locales. « La République du Congo se distingue comme l'un des pays les plus urbanisés d'Afrique, avec 70% de sa population vivant en zone urbaine. Plus de la moitié d’entre eux résident à Brazzaville et Pointe-Noire », explique Cheick F. Kante, directeur de division pour la République du Congo. « Le pays figure parmi les plus vulnérables aux changements climatiques, d’où l’importance de ce projet. »

 

Environ 575 000 personnes bénéficieront directement des travaux, dont 350 000 à Brazzaville et 225 000 à Pointe-Noire. Le projet générera également plus de 450 000 journées de travail temporaires, s’inscrivant dans le Plan national de développement 2022-2026 du gouvernement, qui vise à stimuler l’emploi et le développement local.

 

Alexandra Celestin, directrice pays pour la République du Congo, souligne : « En raison des importantes carences en infrastructures, l’érosion et les risques d’inondation menacent une grande partie de la population et entraînent chaque année un manque à gagner économique. Ce projet permettra de combler ces lacunes, d’améliorer les conditions de vie et de soutenir la création d’emplois. »

 

Le projet se déroule en deux volets : le premier se concentre sur l’investissement dans les infrastructures et services résilients au climat. Le second vise à renforcer la gestion des risques urbains et des catastrophes, ainsi que les capacités des institutions nationales et locales en matière de planification urbaine durable.

 

La préparation du projet a été appuyée par des partenaires internationaux tels que le Fonds mondial pour la réduction des risques de catastrophe, le Fonds de financement climatique des villes et le Centre mondial pour l’adaptation, garantissant l’expertise technique nécessaire pour sa réussite.