Une nouvelle institution panafricaine, la Banque africaine de l’énergie (AEB), voit le jour sous l’impulsion d’Afreximbank et de l’Organisation des producteurs africains de pétrole (APPO). Objectif : reprendre la main sur le financement de l’énergie, dans un contexte où les partenaires traditionnels se désengagent.
Le poste de président fondateur est désormais ouvert. Et c’est peu dire qu’il s’agit d’une mission stratégique : bâtir de A à Z une institution qui devra conjuguer impératifs de rentabilité, ambition géopolitique et transition énergétique.
Une réponse à l’exclusion croissante de l’Afrique des circuits financiers mondiaux
La création de l’AEB n’est pas un hasard. Elle répond à un vide : la frilosité croissante des banques internationales à financer des projets liés aux énergies fossiles en Afrique, sous la pression des politiques climatiques. Cette tendance a laissé plusieurs États africains sans solutions pour exploiter leurs ressources ou moderniser leurs réseaux.
En réponse, les promoteurs de l’AEB misent sur une structure régionale, pilotée par les Africains, pour assurer une autonomie financière dans le secteur de l’énergie. À terme, la banque devra financer aussi bien les projets pétroliers et gaziers que les infrastructures solaires, hydroélectriques ou à hydrogène vert.
Une ambition à la hauteur des défis énergétiques africains
Une nouvelle institution panafricaine, la Banque africaine de l’énergie (AEB), voit le jour sous l’impulsion d’Afreximbank et de l’Organisation des producteurs africains de pétrole (APPO). Objectif : reprendre la main sur le financement de l’énergie, dans un contexte où les partenaires traditionnels se désengagent.
Le poste de président fondateur est désormais ouvert. Et c’est peu dire qu’il s’agit d’une mission stratégique : bâtir de A à Z une institution qui devra conjuguer impératifs de rentabilité, ambition géopolitique et transition énergétique.
Une réponse à l’exclusion croissante de l’Afrique des circuits financiers mondiaux
La création de l’AEB n’est pas un hasard. Elle répond à un vide : la frilosité croissante des banques internationales à financer des projets liés aux énergies fossiles en Afrique, sous la pression des politiques climatiques. Cette tendance a laissé plusieurs États africains sans solutions pour exploiter leurs ressources ou moderniser leurs réseaux.
En réponse, les promoteurs de l’AEB misent sur une structure régionale, pilotée par les Africains, pour assurer une autonomie financière dans le secteur de l’énergie. À terme, la banque devra financer aussi bien les projets pétroliers et gaziers que les infrastructures solaires, hydroélectriques ou à hydrogène vert.
Une ambition à la hauteur des défis énergétiques africains
Le futur président de l’AEB aura pour mission de structurer juridiquement et physiquement la nouvelle banque. Il devra également définir sa stratégie, ses mécanismes de gouvernance, et surtout sa capacité à mobiliser des fonds à grande échelle.
Sur le papier, les priorités sont claires :
Il s’agira donc d’accompagner à la fois l’extraction des ressources fossiles encore très présentes dans le mix énergétique africain, et le développement des énergies renouvelables, dans un cadre conforme aux Objectifs de développement durable de l’ONU et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Un profil présidentiel très exigeant
Le profil recherché pour présider l’AEB reflète le caractère hautement stratégique de l’institution. Le candidat idéal devra afficher au moins 18 ans d’expérience dans le financement du développement ou l’investissement énergétique, de préférence en Afrique.
Une solide compréhension des enjeux climatiques, des marchés financiers, ainsi que des dynamiques politiques et industrielles du continent est indispensable. À cela s’ajoutent des compétences en leadership, une vision stratégique, et une capacité à mobiliser des financements dans un environnement en mutation rapide.
La maîtrise de l’anglais est impérative, et la connaissance du français ou de l’arabe est un plus.
Une institution attendue comme un levier de souveraineté
L’installation du siège à Abuja, au Nigeria, est en soi un symbole. Plus grande économie du continent et poids lourd énergétique, le Nigeria accueillera cette nouvelle banque qui ambitionne d’être un levier de souveraineté énergétique et financière.
À terme, l’AEB pourrait redessiner les équilibres du financement énergétique en Afrique, en s’affranchissant de conditionnalités imposées par les bailleurs occidentaux, tout en soutenant une croissance durable.
La course est donc lancée pour trouver un leader capable de transformer cette ambition panafricaine en réalité institutionnelle. Le délai pour postuler est fixé au 17 mai 2025.
Le futur président de l’AEB aura pour mission de structurer juridiquement et physiquement la nouvelle banque. Il devra également définir sa stratégie, ses mécanismes de gouvernance, et surtout sa capacité à mobiliser des fonds à grande échelle.
Sur le papier, les priorités sont claires :
Il s’agira donc d’accompagner à la fois l’extraction des ressources fossiles encore très présentes dans le mix énergétique africain, et le développement des énergies renouvelables, dans un cadre conforme aux Objectifs de développement durable de l’ONU et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Un profil présidentiel très exigeant
Le profil recherché pour présider l’AEB reflète le caractère hautement stratégique de l’institution. Le candidat idéal devra afficher au moins 18 ans d’expérience dans le financement du développement ou l’investissement énergétique, de préférence en Afrique.
Une solide compréhension des enjeux climatiques, des marchés financiers, ainsi que des dynamiques politiques et industrielles du continent est indispensable. À cela s’ajoutent des compétences en leadership, une vision stratégique, et une capacité à mobiliser des financements dans un environnement en mutation rapide.
La maîtrise de l’anglais est impérative, et la connaissance du français ou de l’arabe est un plus.
Une institution attendue comme un levier de souveraineté
L’installation du siège à Abuja, au Nigeria, est en soi un symbole. Plus grande économie du continent et poids lourd énergétique, le Nigeria accueillera cette nouvelle banque qui ambitionne d’être un levier de souveraineté énergétique et financière.
À terme, l’AEB pourrait redessiner les équilibres du financement énergétique en Afrique, en s’affranchissant de conditionnalités imposées par les bailleurs occidentaux, tout en soutenant une croissance durable.
La course est donc lancée pour trouver un leader capable de transformer cette ambition panafricaine en réalité institutionnelle. Le délai pour postuler est fixé au 17 mai 2025.
Zinia Farnandiz Sep 28, 2024
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